Les massifs situés de part et d'autres de la vallée de l'Ouzom en amont d'Asson, sont principalement constitués de calcaires particulièrement propices aux creusement de cavités souterraines. De plus, la structure synclinale, c’est-à-dire en forme de gouttière prévaut dans bien des cas (Pène de la Hèche, vallon de Yerse, massif du Jaut) et favorise la formation de collecteurs importants qui résurgent dans la vallée de façon plus ou moins visible (sources d'Aygue Blanque et d'Aygue Nègre au-dessus de Ferrières, Source de la Herrère).

Des recherches spéléologiques assidues

Les premières véritables explorations débutent dans la seconde moitié du XIX° siècle, avec la découverte, l’exploration puis l’exploitation des grottes de Betharram. Limitées à la bordure septentrionale du massif, ces recherches seront considérablement élargies grâce aux explorations de l’Abbé Abadie (1900-1984) notamment sur le massif entre St Pé de Bigorre (65) et Asson. Même si on ne parle pas encore d’inventaire, ce personnage haut en couleurs va décrire de façon parfois romanesque près de 250 cavités dont certaines deviendront des classiques très fréquentées encore aujourd'hui. A partir des années 70, la spéléologie moderne, donne un second souffle aux explorations, révélant des gouffres de plusieurs centaines de mètres de profondeur Le point d’orgue est atteint par les spéléologues du G.S.H.P. de Tarbes avec l’exploration du puits des Tachous (-804 m) puis celle du gouffre de la Ménère (-765 m) situés tous les deux sur la crête de l'Isarce, à l'est de l'Ouzom. Dans la foulée, d’autres belles découvertes sont réalisées : la perte du Col d'Espades (CL6 : -415 m), le gouffre des Ratasses (SC 132 : 3,5 km ; -445 m), le gouffre du soum de Conques (SC 142 : - 210 m) etc... En 2005, après de laborieuses désobstructions, le C.D.S du Tarn qui organise chaque été un camp sur le massif du Jaut découvre la suite du gouffre du Mail qu'il explorera les années suivantes jusqu'à plus de 600 m de profondeur. Tout récemment encore (2013 et 2014), le GSHP de Tarbes a découvert deux gouffres majeurs sur la Pene de la Hèche (gouffre du Python, -348 m) et dans le vallon de Yerse (gouffre de Yerse, -400 m).

A ce jour près de 500 entrées de gouffres et de grottes ont été inventoriées sur la seule commune d'Asson.

Un patrimoine archéologique lié au pastoralisme

En 2014, lors d'une prospection sur les hauteurs d'Asson, les spéléologues de Tarbes ont mis à jour une sépulture dans une cavité qui n'avait pas été inventoriée. Un premier état des lieux effectué par la DRAC d'Aquitaine a permis de dater les ossements à l'âge du bronze moyen, soit environ 1500 ans avant J.C.. Cette découverte, inattendue, apporte un éclairage nouveau sur le pastoralisme ancien et indique clairement que le sous-sol assonnais peut réserver encore bien des surprises.

Pour plus d'informations :

Comité départemental de Spéléologie des Pyrénées-Atlantiques (CDS64)

Comité Départemental de Spéléologie et de Canyon des Hautes-Pyrénées (CDSC65)

Groupe Spéléologique Haut-Pyrénéen de Tarbes (GSHP65)

Pour vous guider sous terre :

www.envergure-speleo.com

www.exploracordes.com

          

Rédaction et crédits photos : GSHP 65

Des trois églises que comptait la commune au 15ème siècle, St. Martin est la seule qui a traversé les âges. Sans doute modeste édifice roman au 13ème siècle, elle coexista dans la bastide avec l'église St. Basile.

Au 14ème siècle elle devient église paroissiale, supplantant ainsi l'église St. Christau qui se situait à mi pente de l'oppidum et dominait la Bielle d'Asson.L'église actuelle fut érigée au 16ème siècle dans le style flamboyant de la fin de l'époque gothique; le portail d'entrée en est un des éléments les plus marquants.

Le 7 août 1569, elle est incendiée par les troupes protestantes et reste de longues années sans couverture. Les catholiques, qui trouvent refuge dans l'église St Basile, ne récupèreront St Martin que le 16 août 1618.

La voute ne sera achevée qu'en 1686.

La Révolution, à son tour, apporte son lot de péripéties: l'église est pillée et dépouillée d'une partie de ses ornements.

Le 16 mars 1794 elle est fermée au culte; une cloche est transportée à Pau, l'autre, cassée, est refondue en 1796. Mis à part le clocher actuel qui est venu s'ajouter en 1871 à l'ancien clocher mur, le plan n'a pas subi de grandes modifications.

La nef comporte trois travées; elle est flanquée de trois chapelles au nord et deux au sud et se termine par un chœur polygonal à cinq côtés.

Les voutes sont soutenues par des arcs gothiques retombant sur des culs de lampes au décor abimé; sur l'un d'eux, on peut toutefois reconnaître St Christophe (protecteur du gué sur l'Ouzom ?).

Malgré tous ces avatars, l'église d'Asson renferme un mobilier et des objets dignes d'intérêt.

En entrant, à droite, un très beau bénitier sculpté et dans la chapelle attenante, un tryptique en bois peint du 15ème siècle attribué à un artiste flamand.

Dans le chœur, les vitraux garnissent les remplages flamboyants des fenêtres; à remarquer aussi le rustique banc des Jurats.

La chapelle de St Jacques est remarquable par sa clé de voute, sa pierre tombale de 1760 et le retable avec la statue du saint.

Parmi les tableaux qui ornent les murs de l'église, à noter particulièrement celui représentant St Louis du 17ème siècle, issu de l'ermitage voisin, et la Pâmoison de la Vierge de Gudin (1834).


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli

Sur le plan de la commune d'Asson, vous trouverez toutes les indications suivantes :

  • les noms des routes, rues, places, chemins et impasses, avec indexation en légende
  • les noms des rivières, ruisseaux, sommets et cols
  • les équipements municipaux, les services et les commerces
  • le patrimoine, les hébergements, les sites et les activités touristiques
  • les itinéraires du plan local de randonnées et le chemin de Saint Jacques

Vous pouvez consulter ce plan sur 3 niveaux en téléchargeant les PDF suivants :

  1. Ensemble de la commune (format A1)*
  2. Détail du piémont (sans légende - format A2)*
  3. Détail du centre (sans légende - format A4)*

Pour le piémont et le centre vous pouvez télécharger la légende suivante :

(*) format d'impression recommandé

 

Présentation du zoo

Implanté sur prés de 5 hectares, le zoo d’Asson est unique de part la richesse et l’originalité de ses collections et les modes de présentation des espèces choisis.

ici, les 500 animaux (répartis en une centaine d’espèces) sont issus de contrées lointaines d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Afrique tropicale et d’Australie et évoluent dans un cadre verdoyant et exotique.

Outres les espèces emblématiques du Zoo (panthères des neiges, petits pandas, loups à crinière), le parc foisonne de singes et de lémuriens (20 espèces), d’antilopes naines, d’oiseaux (perroquets, flamants, grues et ibis) et de kangourous (l’une des plus importantes collections d’Europe).

Au Zoo d’Asson, la distance entre l’homme et le monde sauvage se raccourcit : vous entrez dans les volières des oiseaux tropicaux, vous parcourez le domaines des petits kangourous, des lièvres de Patagonie et des vautours, vous observez les grands carnivores à travers de larges baies vitrées ou par delà des fossés discrets, vous êtes approchés par les lémuriens en liberté qui vous acceptent dans leur domaine.

Promenade agréable, le zoo est aussi un conservatoire de la faune sauvage menacée en s’impliquant dans plus de 30 Stud-books et Programmes Européens pour les espèces menacées ainsi qu’un lieu ou l’on apprend combien il est nécessaire de conserver les richesses de la nature.

Les données suivantes sont issues de l’INSEE.

Données géographiques

La commune d’Asson est située en région Nouvelle-Aquitaine dans le département des Pyrénées-Atlantiques.
D’une superficie de 83,02 km², Asson est classée 4ème commune du département, 49ème régionale et 233ème de France métropolitaine. Elle est également la 1ère du territoire de la communauté de communes du Pays de Nay.
L’altitude est comprise entre 255 et 1851m. Le point culminant est le pic de l’Estibette.

Données démographiques

D’après les derniers recensements de l’INSEE de 2013, Asson compte 2 053 habitants, ce qui en fait la 51ème commune du département et la 4ème du Pays de Nay. La densité moyenne du village est donc de 24,73 habitants au km².

Années 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2011 2012 2013 2014
Population 1527 1676 1644 1652 1771 1802 1843 1949 2036 2042 2047 2053

 
Au sein de la population, 34% des habitants d’Asson ont moins de 29 ans et 22% ont plus de 60 ans.

Parmi la population de 15 ans ou plus, 30% des assonnais sont retraités. 15% de la population est sans activité professionnelle et 3,5% sont agriculteurs exploitants.

Catégorie socioprofessionnelle N° d’assonnais %
Agriculteurs exploitants 75 4,6
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise 90 5,5
Cadres et professions intellectuelles supérieures 99 6,1
Professions intermédiaires 204 12,5
Employés 259 15,9
Ouvriers 209 12,8
Retraités 497 30,6
Autres personnes sans activité professionnelle 194 11,9

Données économiques

En 2012, la population active d’Asson représente 75,1% des habitants. Le taux de chômage est de 6,1%.

Parmi les entreprises d’Asson, le commerce, les transports et les divers services représentent environ 25,1% des emplois du village. Les autres secteurs d’activité sont la construction (26,4% des emplois), l’agriculture (27,3%) et l’industrie (7,8%).

Au 31 décembre 2013, on dénombre 185 établissements actifs sur la commune. Parmi ces 185 entreprises :

  • 53 représentent l’agriculture, la sylviculture et la pêche,
  • 72 du commerce, transports et services divers,
  • 32 de la construction
  • 15 de l’administration publique, de l’enseignement et de la santé,
  • 13 de l’industrie.

Graphiques

Chiffres clés Évolution et structure de la population

Chiffres clés Couples - Familles - Ménages

 Chiffres clés Emploi - Population active

 

 Chiffres clés Caractéristiques de l'emploi

Chiffres clés Logement

Chiffres clés Diplômes - Formation

Séries historiques des résultats du recensement

Chiffres clés Démographie des entreprises

Chiffres clés Caractéristiques des entreprises et des établissements

 

ASSON est implantée aux portes des massifs pyrénéens.

Elle occupe une situation géographique charnière entre les collines progressant par plans successifs vers les hauts sommets et la vallée du gave de PAU.

D’une superficie de 8.300 hectares, le vaste territoire d’ASSON se décline en trois grandes structures :

  • le soubassement composé de la confluence de la Vallée de l’Ouzom avec celle du Gave de Pau,
  • le piémont d’Asson avec des collines montant à 500 m d’altitude à l’ouest, au sud et à l’est,
  • les contreforts pyrénéens au sud, s’élevant jusqu’à 1.850 m d’altitude.

Le relief exprime bien l’étagement régulier du sud vers l nord du socle de la commune.

L’extrême sud de la commune (plus de la moitié de sa surface) accueille les reliefs accidentés jusqu’au Pic du Merdanson (1.540 m), de Monbula (1583 m) et de l’Estibette (1.851 m).

Ces massifs constituent une succession de lignes et de plans verticaux marquant nettement une frontière visuelle et physique avec les espaces septentrionaux du reste de la commune.

Le soubassement, le piémont et  les contreforts  :

 

Coordonnées GPS

43°08’31.72’’N
0°15’26.09’’O

Géolocalisations

 

 

Géologie

Il y a trois grandes zones géologiques à Asson :

1ère zone

Elle démarre le long de l’Ouzom entre Arthez d’Asson et le pont Latapie. Elle s’étend sur la rive ouest de l’Ouzom et couvre la partie urbanisée d’ASSON jusqu’aux fermes Nérios au nord et berdeu à l’ouest.
Cette zone est composée d’alluvions déposées par l’Ouzom durant les différentes périodes et contient des dépôts de limons sur la partie nord de la rivière le Beez.

2ème zone

Toute la partie montagneuse dont les sols sont essentiellement constitués de calcaires de différents âges.

3ème zone

C’est la partie située entre les montagnes et la plaine d’ASSON constituée de Flych. C’est un conglomérat de galets réunis par un ciment silicieux noir, bleuté ou grisâtre.

Voir la carte géologique d'Asson sur Géoportail

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