1792-1811 : Antoine Valérien LESCUN

1811-1815 : Joseph MARCADET

1815-1821 : Pierre HOURQUET

1821-1837 : Pierre PEYROUTET

1837-1839 : Joseph MARCADET

1839-1852 : Pierre PEYROUTET

1852-1859 : François CASSOU

1859-1868 : Jean LABES

1868-1870 : Jean-Cyprien SAUBATTE

1870-1879 : Frédéricq Adolphe RIQUEBOURG

1879-1886 : Joseph PÉTRIQUE

1886-1904 : Jules CAZABIEILLE

1908-1912 : Bernard COURADES

1912-1920 : Pierre DOASSANS

1920-1925 : Pierre DONZELOT

1925-1944 : Marcellin GUILHAMASSÉ

1944-1947 : Victor MONGUILHET

1947-1989 : Jean LABARRÈRE

1989-2008 : Laurent AUBUCHOU-AUROUIX

2008-2014 : Patrick MOURA

2014-en cours : Marc CANTON

 

La France commémore jusqu'en 2018 le centenaire du premier grand conflit mondial : la Première Guerre Mondiale. Plus de 1,3 millions de soldats ont été tués pour défendre la liberté.

S'inscrivant dans ce mouvement national, la commune d'Asson rend hommage à ses 90 enfants tombés au champ d'honneur pendant la Grande Guerre.

Inscrits sur le monument aux morts, voici par ordre alphabétique la liste des Assonais qui ont péri suite à ce conflit. En 2018, 5 assonais "oubliés" ont été gravés sur le monument aux morts d'Asson.

Vous pouvez cliquer sur leurs noms pour visualiser leur registre militaire. Il détaille l'état civil, le physique, et les différentes opérations auxquelles ils ont participé.

ARQUÉ JOSEPH THÉODORE
Né le 2 mars 1874 à Asson. Soldat au 143e R.I. de Pau. Mort pour la France le 29 juin 1915 (41 ans), "tué à l'ennemi" au hameau des Brebis à Bully-les-Mines dans le Pas-de-Calais.
AUGÉ JEAN MARIE AUBIN ANDRÉ
Né le 18 septembre 1892 à Coarraze. Soldat au 12 R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 20 septembre 1914 (22 ans) à Oulches dans l'Aisne.
BARRABOURG GERMAIN
Né le 11 juillet 1882 à Asson. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 20 décembre 1914 (32 ans), "mort après blessure par balle" à Perthès-lès-Hurlus dans la Marne.
BARRABOURG SYLVAIN
Né le 23 juin 1882 à Asson. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 30 décembre 1914 (32 ans) à Perthès-lès-Hurlus dans la Marne. Inhumé à la Nécropole Nationale de Suippes-Ville dans la Marne (tombe 4552).
BARAILHÉ ALPHRED JEAN MARIE
Né le 31 janvier 1895 à Asson. Soldat au 65e R.I. de Nantes. Mort pour la France le 26 octobre 1915 (20 ans), "tué à l'ennemi" au Mesnil-lès-Hurlus dans la Marne. Inhumé à la Nécropole Nationale de la Crouée à Souain-Perthes-lès-Hurlus (tombe 3457).
BAUCOUESTE JEAN
Né le 1er décembre 1884 à Lestelle. Soldat-mécanicien au 2e groupe d'aviation escadrille. Mort pour la France le 9 novembre 1916 (32 ans) au Bourget en Seine-Saint-Denis, "suite au choc de l'hélice au moment de la mise en marche du moteur".
BÉNÉDEYT VICTOR
Né le 17 novembre 1888 à Peyrouse (65). Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 14 novembre 1914 (26 ans) à Asson "suite à des blessures de guerre".
BERNATAS PIERRE OMER
Né le 9 septembre 1888 à Asson. Soldat au 57e R.I. de Bordeaux. Mort pour la France le 29 août 1918 (30 ans), "tué à l'ennemi" à Nesle dans la Somme.
BIRA JACQUES
Né le 27 juillet 1877 à St-Pé (65). Soldat au 42e R.I. de Belfort. Mort pour la France le 15 mai 1916 (39 ans) dans l'ambulance 13 à Dugny dans la Meuse, "tué à l'ennemi".
BIRA JEAN JOSEPH
Né le 30 décembre 1881 à St-Pé (65). Soldat au 83 R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 16 juin 1916 à Arras dans le Pas-de-Calais.
BLAIZE-PASCAU SIMON
Né le 23 juillet 1890 à Lestelle. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 9 mai 1915 (25 ans) à Roclincourt dans le Pas-de-Calais, suite à une blessure.
BOUSQUET PIERRE
Né le 4 novembre 1891 à Arthez-d'Asson. Soldat au 24e R.I. coloniale de Toulon. Mort pour la France le 27 août 1914 (23 ans), "tué à l'ennemi" durant la bataille de Jaulnay dans la Meuse.
BUZY PIERRE
Né le 2 janvier 1882 à Capbis. Soldat au 418e R.I. du Camp de Souges en Gironde. Mort pour la France le 18 avril 1917 (35 ans) durant la bataille du Chemin des Dames à Cerny dans l'Aisne.
CALIBET ALBERT
Né le 17 juillet 1898 à Asson. Soldat au 131e R.I. d'Orléans. Mort pour la France le 26 septembre 1918 (20 ans) à l'hôpital complémentaire de Jurançon, "à la suite d'une maladie contractée en service".
CALIBET BERNARD
Né le 2 septembre 1896 à Asson. Soldat au 255e R.I. de Pont-Saint-Esprit. Mort pour la France le 25 septembre 1917 (21 ans) dans l'ambulance 3/6 à Bouy dans la Marne, "suite à des blessures de guerre". Inhumé à la Nécropole Nationale de la Crouée à Souain-Perthes-lès-Hurlus dans la Marne (tombe 94).
CAMBORDE JOSEPH
Né le 19 juin 1879 à Asson. Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 3 décembre 1915 (36 ans) à l'hôpital de Bahenhausen en Allemagne, "suite à des blessures".
CARRAZÉ ALBERT LUCIEN
Né le 31 août 1888 à Montévidéo (Uruguay). Caporal au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France entre le 16 février et le 25 octobre 1915 (27 ans), "tué à l'ennemi" près de Roclincourt dans le Pas-de-Calais.
CASTILLON THÉOPHILE
Né le 10 janvier 1889 à Los Angeles (États-Unis). Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 6 mai 1917 (28 ans), "tué à l'ennemi" à Craonne dans l'Aisne, pendant la bataille du Chemin des Dames.
CAYÈRE JEAN FABIEN
Né le 13 décembre 1894 à Asson. Soldat au 49e R.I. de Bayonne. Mort pour la France le 26 mai 1916 (22 ans), "tué à l'ennemi" à Douaumont dans la Meuse.
CAZABAN LÉONCE
Né le 22 janvier 1885 à Nay. Soldat au 7e R.I. de Cahors. Mort pour la France le 11 juin 1919 (34 ans), à l'hôpital 34 de Pau, "suite à une maladie contractée en service".
CAZENAVE JACQUES CLÉMENT
Né le 26 novembre 1881 à Asson. Sergent au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 21 octobre 1914 (33 ans), au bois des Chevaliers dans la Meuse.
CAZENAVE JEAN JULIEN BERNARD
Né le 1er août 1891 à St-Jean-de-Luz. Soldat-cycliste au 14e R.I. de Toulouse. Mort pour la France le 17 juillet 1918 (27 ans), dans la grange de la ferme Lecomte à Bugny dans l'Aisne, suite à des blessures de guerre.
CAZENAVE JOSEPH
Né le 18 avril 1883 à Asson. Soldat au 59e R.I. de Briançon. Mort le 26 janvier 1914 (31 ans) en Arles (Bouches-du-Rhône).
COTDEHOSSES ANTOINE
Né le 6 juin 1894 à Arthez-d'Asson. Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 12 juillet 1918 (24 ans), à l'ambulance 13/16 à Catenoy dans l'Oise, "suite à des blessures de guerre".
COURADES JEAN-PIERRE
Né le 17 juin 1896 à Asson. Soldat au 42e R.I. coloniale de Marseille. Mort pour la France le 17 mai 1917 (21 ans), "tué à l'ennemi" lors de la bataille des Pitons Rocheux au-niveau de la boucle de la Cerna en Macédoine.
COURTADE JEAN BAPTISTE
Né le 27 janvier 1894 à Asson. Soldat au 24e bataillon de chasseurs. Mort pour la France le 10 mai 1915 (21 ans), "tué à l'ennemi" lors du combat de Sillacker-Wasen à Metzeral dans le Haut-Rhin.
CROUSEILLES EDMOND ERNEST
Né le 23 juillet 1892 à Asson. Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 7 novembre 1915 (23 ans), "tué à l'ennemi" près de la position de la Mietté, à Pontavert dans l'Aisne. Inhumé à la Nécropole Nationale de Pontavert dans l'Aisne (tombe 3750).
CURET CLOVIS HONORÉ
Né le 28 février 1878 à Asson. Lieutenant au 51e R.I. de Beauvais. Mort pour la France le 2 mai 1917 (39 ans), "tué à l'ennemi" lors du combat de la Neuville à Cauroy-lès-Hermonville dans la Marne.
ESCALÉ JEAN FÉLIX
Né le 22 janvier 1894 à Asson. Soldat au 2e régiment de dragons de Lunéville. Mort pour la France le 2 novembre 1914 (20 ans), "tué à l'ennemi" à Zonnebeke en Belgique.
ESCALÉ LÉON JEAN PIERRE
Né le 4 novembre 1890 à Asson. Caporal au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 20 août 1917 (27 ans), "tué à l'ennemi" à Louvemont dans la Meuse.
ESPOUNECARBOU JEAN GERMAIN
Né le 22 juin 1894 à Asson. 2e canonnier-conducteur au 57e régiment d'artillerie de Toulouse. Mort pour la France le 4 février 1915 (20 ans), à l'hôpital complémentaire 61 de Toulouse, suite à une maladie imputable au service.
FRADY EUGÈNE
Né le 2 juin 1889 à Asson. Soldat au 8e régiment de zouaves (Maroc). Mort pour la France le 24 juin 1915 (26 ans) à Camblain-l'Abbé, suite à des blessures de guerre, pendant son transport dans l'ambulance.
GAILLICOU JEAN JOSEPH HIPPOLYTE
Né le 17 mai 1893 à Asson. Soldat au 26e R.I. de Nancy. Mort pour la France le 30 juillet 1916 (23 ans), "tué à l'ennemi" à Maurepas dans la Somme.
GASSIE CHARLES
Né le 19 décembre 1887 à Asson. Soldat au 49e R.I. de Bayonne. Mort le 21 avril 1918 (30 ans) à Asson, "suite à une maladie aggravée en service".
GROUSSET JEAN-MARIE
Né le 6 août 1886 à Lestelle. Soldat au 212e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 12 février 1919 (33 ans) à l'hôpital de Cherbourg, "suite à une grippe contractée en captivité".
GUICHOT JEAN-BAPTISTE
Né le 24 juin 1883 à Asson. Soldat au 69e R.I. de Nancy. Mort pour la France le 27 septembre 1914 (31 ans), à Bray-sur-Somme, "suite à des blessures de guerre".
GUICHOT JEAN-BAPTISTE JOSEPH
Né le 28 janvier 1894 à Asson. Matelot au 1er régiment de marins de Cherbourg. Mort pour la France le 9 mars 1915 (21 ans) à l'hôpital de l'asile des vieillards de Rosendaël en Belgique, "suite à une fièvre thyphoïde".
HOURCQ PIERRE CYPRIEN
Né le 16 septembre 1888 à Asson. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 9 mai 1915 (27 ans), "tué à l'ennemi" à Roclincourt dans le Pas-de-Calais.
LABES-HALAT EMILE JEAN BAPTISTE
Né le 3 juin 1892 à Asson. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 16 février 1915 (23 ans) à Perthes-lès-Hurlus dans la Marne, "suite à des blessures de guerre".
LABISTE BERNARD CLÉMENT
Né le 3 avril 1898 à Capbis. Soldat au 34e R.I. de Mont-de-Marsan. Mort pour la France le 1er août 1918 (20 ans), "tué à l'ennemi" lors du combat près de Cramaille dans l'Aisne, lors de la seconde bataille de la Marne.
LACRAMPE JEAN BAPTISTE
Né le 29 août 1882 à Arthez-d'Asson. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 25 décembre 1914 (32 ans), "tué à l'ennemi à Perthes-lès-Hurlus dans la Marne.
LACRAMPE PAULIN
Né le 10 octobre 1884 à Arthez-d'Asson. Soldat au 218e R.I. de Pau. Mort pour la France le 22 mars 1915 (30 ans), "tué à l'ennemi" dans les tranchées de Moussy dans l'Aisne.
LACOMME BERNARD
Né le 17 juillet 1871 à Tarbes. Soldat au 144e R.I. territoriale de Tarbes. Mort le 1er juin 1918 (47 ans) à l'hôpital 137 de Pau "des suites d'une maladie".
LAHARGUNE JEAN FRANÇOIS
Né le 6 mai 1889 à Bruges. Sergent au 24e R.I. coloniale de Toulon. Mort pour la France le 13 septembre 1914 (25 ans), "tué à l'ennemi" à Thièblemont-Courdemanges dans la Marne où il est inhumé.
LANSALOT JEAN
Né le 27 mars 1885 à Asson. Caporal au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 19 août 1918 (33 ans) à Asson, "des suites d'une maladie contractée en service".
LARROQUE SIMON
Né le 14 juillet 1882 à Arthez-d'Asson. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 20 décembre 1914 (32 ans), "tué à l'ennemi" à Perthes-lès-Hurlus dans la Marne.
LASPARN JEAN
Né le 21 mai 1881 à Capbis. Soldat au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 26 novembre 1918 (37 ans) "des suites de la grippe en captivité" à Thierheim-Bayreuth en Allemagne.
LATAPIE LAY JEAN-LOUIS
Né le 25 avril 1888 à Asson. Soldat au 169e R.I. de Nancy. Mort pour la France le 15 juillet 1918 (30 ans), "tué à l'ennemi" lors du combat de Corcy dans l'Aisne.
LATAPIE-ALLÈGRE JEAN PIERRE JOSEPH
Né le 12 septembre 1895 à Asson. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 18 septembre 1918 (23 ans), "tué à l'ennemi" à Francilly-Sélency dans l'Aisne.
LATAPIE PIERRE JOSEPH
Né le 9 mars 1883 à Aucun (65). Soldat au 122e R.I. de Rodez. Mort pour la France le 18 septembre 1918 (35 ans) à l'ambulance 1/87 à l'Étoile de la Reine près de Champlieu, à Orrouy dans l'Oise.
LATTÉ PIERRE
Né le 20 novembre 1888 à Asson. Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 21 septembre 1914 (26 ans), "tué à l'ennemi" à Oulches dans l'Aisne.
LAUCHÈRE GERMAIN
Né le 11 mars 1885 à Asson. Soldat au 57e R.I. de Bordeaux. Mort pour la France le 2 juin 1918 (33 ans) à l'ambulance 5/59 à Compiègne dans l'Oise, "suite à des blessures de guerre".
LORET JOSEPH
Né le 23 janvier 1882 à Arrens (65). Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 27 juin 1916 (34 ans) à l'ambulance 5/54 à Esnes dans la Meuse, "suite à des blessures de guerre".
LOUSPLAS JEAN PIERRE
Né le 4 septembre 1891 à Asson. Soldat au 49e R.I. de Bayonne. Mort pour la France le 20 octobre 1914 (23 ans) à l'hôpital mixte de Brive, suite à des blessures de guerre.
LURDOS LUCIEN FRANÇOIS
Né le 30 mars 1894 à Asson. Caporal au 230e R.I. de Annecy. Mort pour la France le 2 octobre 1916 (22 ans), "tué à l'ennemi" à Vaux lès Mouron de Joyeux dans les Ardennes.
MAUPAS JULES
Né le 17 août 1892 à Asson. Soldat au 14e R.I. de Toulouse. Mort pour la France le 24 décembre 1914 (22 ans) à Perthes-lès-Hurlus "suite à des blessures de guerre".
MONBRU JOSEPH
Né le 8 juillet 1885 à Asson. Lieutenant au 212e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 7 septembre 1914 (29 ans), "tué à l'ennemi" au Nord de Champenoux en Meurthe-et-Moselle.
MONGUILHET JEAN-BAPTISTE
Né le 22 décembre 1889 à Asson. Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 26 janvier 1915 (26 ans), "tué à l'ennemi" dans le secteur de bois Foulon dans l'Aisne.
MONGUILHOLOU CYPRIEN
Né le 15 septembre 1885 à Asson. Caporal au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 26 mai 1916 (31 ans), "tué à l'ennemi" à hauteur de la côte 304 à Esnes-en-Argonne dans la Meuse.
MONGUILHOLOU LÉON
Né le 11 janvier 1881 à Nay. Soldat au 3e R.I. coloniale de Rochefort. Mort pour la France le 25 septembre 1915 (34 ans), "tué à l'ennemi" à Ville-sur-Tourbe dans la Marne.
MOURA ALBERT AUBIN
Né le 24 juillet 1895 à Asson. Soldat au 164e R.I. de Verdun. Mort pour la France le 21 juin 1917 (22 ans) à l'ambulance 3/60 à Saint-Hilaire-au-Temple dans la Marne, "suite à des blessures de guerre".
NAVAILLES JEAN-BAPTISTE
Né le 25 mai 1875 à Asson. Soldat au 16e R.I. territoriale de Péronne. Mort pour la France le 8 février 1916 (41 ans) à l'ambulance 5/17 à Houdain dans le Pas-de-Calais, "suite à des blessures de guerre".
NÉRIOS JEAN BAPTISTE
Né le 20 septembre 1886 à Asson. Soldat au 212e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 2 septembre 1916 (30 ans), "tué à l'ennemi" à Fleury dans le bois de Vaux-Chapitre dans la Meuse.
PAILLASSA JOSEPH PAUL
Né le 25 janvier 1896 à Asson. Soldat au 164e R.I. de Verdun. Mort pour la France le 14 juillet 1917 (21 ans) à l'hôpital de Nevers dans la Nièvre, "suite à des blessures de guerre".
PAROIX JEAN JOSEPH
Né le 2 septembre 1882 à Baliros. Soldat au 3e Régiment bis de zouaves d'Alger. Mort pour la France le 14 septembre 1914 (32 ans), "disparu" à Crouy dans l'Aisne.
PASCAU JACQUES-ROCH
Né le 15 août 1885 à Asson. Caporal au 342e R.I. de Mende. Mort pour la France le 24 août 1916 (31 ans), "tué à l'ennemi" dans le secteur de Fleury près de l'ouvrage de Thiaumont dans la Meuse.
PASCAU LÉON
Né le 14 mars 1883 à Asson. Soldat au 42e R.I. de Mende. Mort pour la France le 16 juin 1915 (32 ans), "tué à l'ennemi" à Quennevières dans l'Oise.
PÉBOSCQ JOSEPH JEAN MARIE
Né le 5 janvier 1890 à Asson. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 16 juin 1915 (25 ans), 'tué à l'ennemi" à Arras dans le Pas-de-Calais.
PELLEFIGUE JEAN MARIE
Né le 26 mars 1884 à Asson. Soldat au 33e R.I. coloniale de Rochefort-sur-Mer. Mort pour la France le 28 décembre 1914 (30 ans), "tué à l'ennemi" à Massiges dans la Marne.
PELLEFIGUE LÉON LOUIS
Né le 18 août 1894 à Asson. Caporal au 14e R.I. de Toulouse. Mort pour la France le 26 octobre 1918 (24 ans), "mort en captivité des suites d'une pneumonie" à Worringen en Allemagne. Inhumé à la Nécropole Nationale des prisonniers de guerre à Sarrebourg en Moselle (tombe 2577).
PÉRÉ JEAN-BAPTISTE
Né le 5 août 1885 à Asson. Soldat au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 14 septembre 1917 (32 ans) devant Ostel dans l'Aisne "suite à des blessures de guerre".
PÉRÉ MICHEL
Né le 15 mars 1890 à Bruges. Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 25 janvier 1915 (25 ans), "tué à l'ennemi" à la Vallée-Foulon dans l'Aisne.
PERMASSE JEAN
Né le 11 juillet 1886 à Bruges. Caporal au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 11 octobre 1914 (28 ans), "tué à l'ennemi" au bois des Chevaliers dans la Meuse.
PÉTRIQUE ADRIEN
Né le 7 septembre 1886 à Asson. Soldat au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 29 juin 1915 (31 ans) à Amiens "suite à des blessures de guerre".
PEYRALANS BARTHÉLÉMY
Né le 21 juillet 1888 à Asson. Soldat au 12e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 29 août 1914 (26 ans), "tué à l'ennemi" à Mézières-sur-Oise dans l'Aisne.
POUYOUNE MARTIN LOUIS
Né le 19 septembre 1897 à Asson. Soldat au 51e Bataillon des Chasseurs Alpins de Annecy. Mort pour la France le 5 octobre 1918 (21 ans), "tué à l'ennemi" au lieu-dit Chardon-Vert à Séquéhart dans l'Aisne.
POUYOUNE JEAN PROSPER
Né le 23 octobre 1891 à Asson. Caporal au 1er Bataillon de Marche d'Infanterie Légère d'Afrique. Mort pour la France le 25 octobre 1918 à Saint-Germainmont dans les Ardennes.
SALINGROS MARCEL CLÉMENT
Né le 19 mai 1884 à Romény dans l'Aisne. Soldat au 267e R.I. de Soissons. Mort pour la France le 28-29 août 1914 (30 ans), "tué à l'ennemi" à Urvillers dans l'Aisne.
SANSGUILHEM-SER FERNAND LOUIS MARTIAL
Né le 11 février 1896 à Asson. Soldat au 34e R.I. de Mont-de-Marsan. Mort pour la France le 30 mars 1918 (22 ans), "tué à l'ennemi" à Assainvillers dans la Somme.
SOUMET-MESPLÉ PAULIN
Né le 6 octobre 1883 à Bruges. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 15 mai 1915 (32 ans), "tué à l'ennemi" à Carency dans le Pas-de-Calais pendant la bataille de l'Artois.
TEMBOURRÉ FIRMIN
Né le 24 août 1893 à Asson. Soldat au 311e R.I. d"Antibes. Mort pour la France le 18 mai 1918 (25 ans), "tué à l'ennemi" lors du combat de Rollot à 1,5km au Nord de Courcelles dans l'Oise.
TOULET LÉON ADOLPHE GUSTAVE
Né le 30 dévembre 1883 à Nay. Soldat au 83e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 20 décembre 1914 (31 ans), "tué à l'ennemi" à Perthes-lès-Hurlus dans la Marne. Inhumé à la Nécropole Nationale de la Crouée à Souain-Perthes-lès-Hurlus dans la Marne (tombe 3970).
TOUYAROU JEAN FRANÇOIS
Né le 10 mars 1883 à Bruges. Soldat au 159e R.I. de Briançon. Mort pour la France le 14 juillet 1915 (32 ans), "tué à l'ennemi" à Souchez dans le Pas-de-Calais.
TOUYAROU MANDROU JOSEPH ULYSSE
Né le 30 janvier 1897 à Asson. Soldat au 8e R.I. de Saint-Omer. Mort pour la France le 24 août 1918 (21 ans) à l'ambulance 6/7 à Pont Chevallier dans l'Aisne "des suites de blessures de guerre".
TUROUNET MARC
Né le 3 avril 1886 à Arthez-d'Asson. Soldat au 47e R.I. de Saint-Malo. Mort pour la France le 26 septembre 1914 (28 ans), "tué à l'ennemi" à la ferme Hurtebise à Oulches. Également inscrit sur le Monument aux morts de Saint-Etienne-de-Baïgorry et d'Arthez-d'Asson.
CAMBOT PIERRE
Né le 5 août 1885 à Asson. Soldat au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 24 août 1914 (29 ans) à Eton dans la Meuse. Présent sur le Monument aux Morts d'Arthez-d'Asson.
CATALA JOSEPH
Né le 6 avril 1893 à Pau. Soldat au 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins de Draguignan. Mort pour la France le 11 août 1918 (25 ans), "tué au combat" à Tilloloy dans la Somme. Inhumé à la Nécropole Nationale de Lihons dans la Somme.
CAUMAUBÈRE HYACINTHE FRANÇOIS
Né le 11 décembre 1893 à Asson. Soldat au 3e R.I. Coloniale de Rochefort. Mort pour la France le 28 février 1915 (21 ans), "tué à l'ennemi" à Beauséjour dans la Marne. Inscrit au Monument aux Morts de Pau.
JANOULET VINCENT
Né le 7 mai 1883 à Saint-Vincent. Soldat au 283e R.I. de Saint-Gaudens. Mort pour la France le 24 septembre 1914 (31 ans), "disparu au combat" au bois de Ranzières dans la Meuse.
MARTY-DESSUS JOSEPH
Né le 5 avril 1889 à Asson. Soldat à la 15e Section des Infirmiers Militaires. Mort pour la France le 29 janvier 1918 (29 ans) à l'ambulance de la colonne mobile de la 57e Division d'Infanterie à Starova en Albanie. Inscrit au Monument aux Morts de Pau.

 

Certains Assonnais morts pour la France sont présents sur d'autres monuments aux morts que celui d'Asson. Ils sont au nombre de 19.

ABADIE BLAISE
Né le 20 septembre 1891 à Asson. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 8 septembre 1914 (23 ans), "tué à l'ennemi" à Humbauville dans la Marne. Présent sur le Monument aux Morts de Saint-Pé-de-Bigorre.
ALLÈGRE JEAN PIERRE JOSEPH
Né le 12 septembre 1895 à Asson. Soldat au 88e R.I. de Auch. Mort pour la France le 18 septembre 1918 (23 ans), "tué à l'ennemi" à Francilly-Sellency dans l'Aisne. Présent sur le Monument aux Morts de Bruges.
ARRICASTRES JEAN GASTON
Né le 12 juillet 1895 à Asson. Soldat au 67e R.I. de Soissons. Déclaré Mort pour la France le 20 avril 1917 (21 ans), disparu le 20 avril 1917 dans le secteur de la ferme du Choléra dans l'Aisne. Présent sur le Monument aux Morts de Louvie-Juzon.
BARBÉ JOSEPH JEAN BAPTISTE
Né le 26 octobre 1876 à Asson. Soldat au 123e R.I. de La Rochelle. Mort pour la France le 20 mars 1918 (41 ans) à Arthez-d'Asson, "des suites d'une maladie contractée au cours des opérations militaires".
BONNEVILLE ULYSSE
Né le 7 avril 1884 à Asson. Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 1er octobre 1914 (30 ans) à Glennes dans l'Aisne, "des suites de blessures de guerre".
CHEVREAU JEAN AMÉDÉE AUGUSTE
Né le 3 avril 1887 à Asson. Soldat au 3e R.I. Coloniale de Rochefort. Mort pour la France le 26 février 1916 (29 ans) lors du naufrage du Provence II, torpillé par un sous-marin allemand au large du cap Matapan en Méditerranée. Présent sur le Monument aux Morts de Gelos.
GRANGÉ JEAN HENRI JOSEPH
Né le 1er septembre 1885 à Asson. Soldat au 212e R.I. de Tarbes. Mort pour la France le 7 septembre 1914 (29 ans), "disparu au combat" à Château-Salins près de Nancy. Présent sur le Monument aux Morts de Ousse.
LANOT MARCEL SYLVAIN
Né le 25 mai 1879 à Asson. Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 4 mars 1915 (35 ans), "tué à l'ennemi" à Notre-Dame-de-Lorette dans le Pas-de-Calais. Présent sur le Monument aux Morts d'Arthez-d'Asson.
LATAPIE JEAN
Né le 2 décembre 1877 à Asson. Soldat au 143e R.I. Territoriale de Pau. Mort pour la France le 24 septembre 1915 (37 ans), "tué à l'ennemi" sur le plateau de Lorette, dans le bois de Bouvigny dans le Pas-de-Calais. Inhumé au cimetière dit de la Forestière à Bouvigny (tombe 748). Présent sur le Monument aux Morts d'Arthez-d'Asson.
MANSIEUX ROMAIN
Né le 30 avril 1885 à Asson. Caporal au 218e R.I. de Pau. Mort pour la France le 25 mai 1916 (31 ans), "tué à l'ennemi" à Douaumont dans la Meuse. Présent sur le Monument aux Morts de Louvie-Juzon.
PEYRAS PAULIN
Né le 26 mai 1884 à Asson. Soldat au 33e R.I. coloniale de Rochefort-sur-Mer. Mort pour la France le 18 février 1915 (30 ans), "tué à l'ennemi" au combat de Lachalade dans la Meuse. Présent sur le Monument aux Morts de Lourdes.
SEP BENOIT JULIEN
Né le 9 octobre 1892 à Asson. Soldat au 18e R.I. de Pau. Mort pour la France le 16 septembre 1914 (22 ans), "tué à l'ennemi" à La Ville aux Bois dans l'Aisne. Présent sur le Monument aux Morts de Saint-Pé-de-Bigorre.
SOUBIELLE URBAIN
Né le 28 avril 1877 à Asson. Soldat au 218e R.I. de Pau. Mort pour la France le 16 septembre 1915 (38 ans) à Glennes dans l'Aisne à l'ambulance n°3, "suite à des blessures de guerre". Inscrit sur le Monument aux Morts de Bruges.
TAILLADE OSCAR JEAN BERNARD
Né le 1er décembre 1893 à Asson. Soldat au 34e R.I. de Mont-de-Marsan. Mort pour la France le 6 mai 1917 (23 ans), "tué à l'ennemi" sur le plateau de Craonne dans l'Aisne. Présent sur le Monument aux Morts d'Igon.

 

Le 9 novembre 1919, la commune d'Asson est reconnaissante envers ses vaillants poilus. Cette photo commémorative prise devant l'actuelle école du Bourg, est issue d'un cadre présent à la Mairie d'Asson, acheté dans une brocante par Jean-Paul Mondot de Ferrières et offert par Jean-Pierre Mondot. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

 

Pour en savoir plus :

 

La commune d'Asson se caractérise par une occupation de l'espace mixte; d'une part un habitat dispersé et d'autre part des quartiers bien typés

Il y a bien sûr le centre actuel, autour de l'ancienne bastide, mais aussi la Bielle sur la façade sud de l'oppidum; l'ancien quartier des Artès, devenu Arthez d'Asson, lié au minerai de fer de Baburet.

Et puis il y a le quartier Labat, sorte de village-rue bien visible depuis la terrasse de l'église.

Il n'est pas facile de lui donner un âge, par contre, il est évident que son occupation, entre la silhouette protectrice de St Martin et les contreforts de l'oppidum, est directement liée à la présence du château d'Abère et à celle de l'Ouzom, rivière toute proche.



A part quelques demeures cossues, le quartier Labat est surtout composé de petites maisons individuelles agrémentées de jardins potagers.

A l'origine, il est probable qu'elles étaient occupées par des familles au service des châtelains et également par des ouvriers travaillant dans les usines locales.

En effet, l'énergie hydraulique de l'Ouzom fut largement utilisée pour l'activité du quartier.

Ainsi, un canal aujourd'hui asséché a alimenté une unité de production d'huile de noix dont les murs étaient encore visibles il y a une quarantaine d'années, tout près du pont sur l'Ouzom. 


 

ll a aussi alimenté le moulin du château, à l'entrée du quartier; ce même moulin ayant ensuite abrité des turbines qui produisaient l'électricité nécessaire au fonctionnement de l'usine de textiles Cazabieille.

Toujours le même canal alimentait à l'autre extrémité du quartier le moulin et l'usine de chapelets de Labarbère.

Autant dire que le quartier Labat connaît depuis longtemps une véritable activité autrefois servie par l'industrie, l'artisanat, le commerce et les tisserands à domicile.

 

 

Cadastre Napoléonien. - Le plan du quartier Labat

La loi du 15 septembre 1807 donna naissance au cadastre parcellaire appelé communément « napoléonien », composé d’états de sections, de matrices de propriétés bâties et non bâties, et de plans.

Napoléon voulait en faire à la fois un instrument juridique, pour établir la possession du sol, et un outil fiscal qui permettait d’imposer équitablement les citoyens aux contributions foncières.

Voir le plan du quartier (PDF)

 


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli

Fleuron du tourisme régional, les Grottes dites de Bétharram pour cause de résonnance touristique, sont sises les territoires d'Asson pour leur plus grande partie, et de Saint Pé de Bigorre.

L'histoire prête la découverte de la grotte au sergent Caoulès, grognard de Napoléon, un dimanche d'octobre 1819. Depuis, beaucoup d'eau a ruisselé dans les galeries et alimenté la célèbre rivière souterraine.

Le 6 août 1837, la Municipalité d'Asson prend conscience qu'elle possède une curiosité souterraine. Le Maire de l'époque, Monsieur Peyroutet s'adresse ainsi à son Conseil: Messieurs, on vient de faire la découverte sur le territoire de notre commune, quartier Cot de Bellocq, dans le flanc de la montagne, d'une grotte extrêmement intéressante par la variété des objets qu'elle renferme et qui font l'admiration des personnes qui s'y rendent en foule de toutes parts pour la visiter. S'ensuit la première délibération relative à la ferme de la grotte, au cours de laquelle est fixé le cadre de la future adjudication.

Le premier contrat d'affermage est accordé le 7 novembre 1844 à Sylvain Chigué, Lestellois, pour une durée de 5 ans et une location annuelle de 30 francs.

Le 2 novembre 1884, Baptiste Loustau, fermier de la grotte, demande une réduction sur le prix de la ferme. Il invoque l'épidémie de choléra qui a sévi dans le midi de la France, provoquant l'arrêt des trains de pèlerinage à destination de Lourdes et Bétharram, et donc le manque de visiteurs pour la grotte. Cet épisode montre bien que la fréquentation du site a toujours été liée à celle de la Cité Mariale. Mais le véritable essor touristique démarre le 25 juin 1901 quand les maires d'Asson et Arthez d'Asson accordent à Léon Ross une adjudication sous forme d'un bail de 18 ans.

Depuis, on sait ce que sont devenues les Grottes de Bétharram sous l'impulsion de la famille Ross.


Rédaction : association histoire et archéologie

 

La presse ancienne en parle...

Mémorial des Pyrénées du 29 juillet 1837

Mémorial des Pyrénées du 24 août 1837

La Constitution, journal des Pyrénées du 9 janvier 1850

 Voici quelques cartes postales d'Asson d'autrefois. Vous pourrez comparer avant/après en cliquant sur les vignettes. Veuillez patienter pendant le chargement des images...

 

Le promeneur qui longe la rive droite de l'Ouzom entre le Pont Latapie et le pont d'Asson, emprunte, peut-être sans le savoir, le tracé sur lequel circulait autrefois un train à vapeur.

C'était le train de Baburet, ultime et plus récent maillon d'une très importante activité générée par le minerai de fer extrait des mines du même nom et situées à Ferrières dans la haute vallée de l'Ouzom.

A Asson, le patrimoine lié à Baburet est réduit à sa plus simple expression: à peine quelques centaines de mètres encore visibles de l'assise de la voie ferrée.

Nous nous contenterons donc de dire que la mine de Baburet fut probablement connue et exploitée dès l'Antiquité, que l'activité en découlant permit la création de plusieurs unités de traitement du minerai et que les très nombreux ouvriers qui y travaillèrent sont à l'origine des anciens quartiers des Artès, aujourd'hui Arthez d'Asson.

La mine de fer de Baburet fut fermée en 1962 et les installations démantelées.

Pour plus de renseignements et de précisions, il est conseillé de se reporter à la brochure “Fer et Ferraries en Béarn“ réalisée en 1995 par l'association Fer et Savoir Faire.

www.feretsavoirfaire.org


Rédaction : association histoire et archéologie
© Photographie R. AUDINET, Collection J. WILLIGENS

Vallées du Soulor, d’Azun et d’Ossau

Les éleveurs transhumants ont cheminé à travers les plaines et les montagnes et leur passage a toujours facilité les échanges culturels et marchands.

Ils ont contribué également au dessin de nos routes actuelles. (camins saliers, voies romaines, chemins de St Jacques,…)

Au XXIéme siècle, nous devons tous prendre conscience du rôle primordial des transhumances et du pastoralisme en haute et moyenne montagne, d’un point de vue environnemental (gestion des biotopes).

Les éleveurs de vaches, de brebis, ou de chevaux Assonais conduisent leurs bêtes de juin à septembre en haute montagne (estive), principalement pour soulager leurs exploitations relativement restreintes en herbage.

Transhumances, foins, regains, moissons, récoltes, vendanges… sont des périodes d’activités agricoles intensives qui s’accompagnent souvent de fêtes ou d’événements.

Même si on utilise aujourd’hui des bétaillères, beaucoup d’éleveurs transitent encore de nos jours avec leur bétail, à pieds, sans moyen mécanique, sur les chemins et routes des vallées du Soulor, d’Azun et d’Ossau.

 

C’est une occasion d’honorer cette tradition ancestrale en famille et entre amis, de perpétuer cet événement… de le fêter.

Loin des clichés et du folklore, les transhumances et le pastoralisme sont aujourd’hui des activités modernes et pluridisciplinaires, dans un environnement difficile.

C’est un enjeu économique (filières viande et lait) à forte implication sociale et culturelle, le reflet d’un patrimoine multiforme :

  • Historique : 5000 ans d’histoire !
  • Matériel : tertres, cabanes, costumes, outils, sonnailles, colliers,
  • Immatériel :savoir-faire, fêtes, musiques, chants, littératures,
  • Naturel : la faune, la flore, les paysages…

Les transhumances ne sont pas qu’une partie de plaisir, il s’agit tout de même de conduire un troupeau en haute montagne.

Pour un éleveur, il s’agit de minimiser les pertes, les parcours sont longs (jusqu’à plus de 80 km), d’éviter les crises cardiaques, les sentiers trop périlleux….

Il règne dans les transhumances, tension et plénitude, la marche du troupeau, sous le tempo des sonnailles, vous donne le pas.

De toute façon la « meneuse » (la sage et/ou dominante du troupeau), véritable guide de montagne, dés le départ conduira toute l’équipe à destination.

Respectons et protégeons nos éco-systemes, valorisons ce patrimoine. !

Voir le reportage 2004


© photographies stockli

1919 - La Grande Guerre est finie. A Asson, le Conseil Municipal décide d'ériger un monument en hommage à ses 85 enfants tombés au champ d'honneur; un comité est chargé du projet et de l'ouverture d'une souscription.

Le Vicomte Gaston de Luppé propose de faire donation à la commune d'un terrain situé en contrebas de l'église.

La proposition est acceptée; l'entreprise pouvant mener à bonne fin le projet, est trouvée : il s'agit d'une entreprise d'Arudy dont le devis est de 30.000 francs.

Afin d'augmenter le montant de la souscription, on a fait appel à la générosité d'Assonnais établis à San Francisco et en Argentine.

Le monument aux morts 

Très attachés à leur village, ces expatriés se mobilisent et on atteint la somme de 52.681 francs, dont 30.000 de subventions de la commune, pour couvrir les dépenses qui s'élèveront à 51.539 francs. Les blocs de marbre du pays sont acheminés par chemin de fer jusqu'à Coarraze, puis par la route sur des chars convoyés par des charretiers volontaire.

Courant 1923, la pose du monument est effectuée, et en juillet 1924, la statue en bronze, œuvre et don du Vicomte Gaston de Luppé, est mise en place.

A signaler que la ville d'Arles a la même statue sur son Monument aux Morts.
Le sculpteur possédant une propriété en Arles, l'a voulu ainsi et a fondu deux statues identiques.

La commune d'Asson peut être fière des proportions grandioses de son monument, érigé uniquement grâce à la générosité des Assonnais, sans avoir recours à une subvention de l'Etat.


Rédaction : association histoire et archéologie
© photographies stockli

Connexion