La commémoration du centenaire de la bataille de Verdun s'est déroulée au Monument aux Morts le dimanche 29 mai 2016 à 9h45.

Cette date a été choisie pour rappeler la première commémoration faite par le Général de Gaulle il y a 50 ans.

Voici le discours de Marc Canton, qui a rendu hommage aux Assonnais tombés pendant cette bataille.

 

 

Nous nous retrouvons devant ce monument pour commémorer la bataille de Verdun. Avant de vous donner lecture du message du secrétaire d’état, nous avons une pensée pour les 85 enfants d’Asson morts pour notre Pays, avec une pensée particulière aux 6 disparus de Verdun.


La bataille du fort de Douaumont a couté la vie à 3 Assonnais : ce fort, clef de voûte du réseau de fortifications de Verdun et point d'observation exceptionnel, est pris par les Allemands le 25 février 1916, au tout début de leur grande offensive. En cours de désarmement, il a été pris sans grande résistance. Une première tentative de reprise par les français a lieu en mai 1916. C’est malheureusement au cours de cette opération que Jacques BIRA (39 ans) meurt le 15 mai 1916, Jean CAYÉRÉ (22 ans) meurt le 26 mai 1916 et Cyprien MONGUILHOLOU (31 ans) meurt le 26 mai 1916. Il faut attendre le 24 octobre 1916 pour voir le fort tomber des mains des allemands.
Puis à la bataille de Thiaumont. Cet ouvrage stratégique est perdu le 23 juin par les français, suite à une attaque de grande envergure. Ensuite, il est repris le 28 juin (Joseph LORET d’Asson, 34 ans, meurt le 27 juin), perdu le 29, de nouveau repris le 30, et encore pris et repris 4 fois jusqu'au 4 juillet, date à laquelle il est définitivement contrôlé par les Allemands. Mais les combats continuent autour de l'ouvrage (coûtant la vie à Jacques-Roch PASCAU (31 ans), mort le 24 août 1916. Cet ouvrage est finalement repris par les Français le 24 octobre.
Enfin, la bataille de Vaux-Chapitre débute en septembre 1916, au gré d'attaques locales, avec de faibles effectifs côté français. Jean-Baptiste NÉRIOS (30 ans) meurt le 2 septembre 1916 au cours de la première attaque. Il faut attendre début novembre pour voir les Français reconquérir le fort de Vaux.