Mars est, une nouvelle fois, le mois de la mobilisation contre le cancer colorectal.

L’occasion de rappeler que ce cancer reste le 2e cancer le plus meurtrier et le 3e cancer le plus fréquent.

Pourtant, détecté tôt, il guérit dans 9 cas sur 10.
Un paradoxe qui invite à rappeler la gravité de ce cancer touchant aussi bien les femmes que les hommes, et l’importance de sa détection précoce.

Les Caisses Primaires d’Assurance Maladie de Pau et de Bayonne, en collaboration avec la Ligue contre le Cancer et la MSA Sud-Aquitaine se mobilisent pour encourager  ce dépistage.

Le but est de rappeler aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans que ce geste simple peut leur sauver la vie.

Plusieurs actions de sensibilisation seront proposées ces prochaines semaines parmi lesquelles :

l Le Côlon Tour, le 24 mars à Orthez et le 25 mars 2020 à Orthez 

visite commentée d’une exposition gonflable de 25 m2 d’un intestin géant, en présence de la CPAM de Pau, de la Ligue contre le Cancer et des soignants des hôpitaux !

L’objectif est de voyager à l'intérieur d'un côlon géant pour comprendre comment évoluent les différentes lésions et donc l’intérêt du dépistage.

Mardi 24 mars à Orthez : Côlon tour sur la place du marché le matin et l’après-midi sur le parking de l’hôpital

Mercredi 25 mars à Oloron : Côlon tour sur le parking de Leclerc (en face de l’hôpital) toute la journée

l Stand d’information sur le dépistage du cancer du côlon 

► lundi  09 mars : Polyclinique Marzet à Pau de 9h à 12h

► lundi 16 mars : Centre Hospitalier de Pau de 9h30 à 12h

► lundi 16 mars : Polyclinique de Navarre à Pau de 13h30 à 16h
► mercredi 18 mars : Galerie commerciale d’Auchan Pau de 15h30 à 19h


l La Féminine de Pau le 19 avril 2019 avec la présence de la CPAM de Pau samedi 18 avril aux Halles de Pau de 7h30 à 15h lors de la remise des poches-dossards.


Mobilisons-nous pour relayer ce message de prévention auprès de notre entourage !

Pour connaitre le programme des actions, rendez-vous sur ameli.fr

 

 

Ce cancer est-il fréquent ?

En France, le cancer colorectal se situe, tous sexes confondus, au troisième rang des cancers les plus fréquents : le deuxième chez les femmes et le troisième chez les hommes. Il survient en grande majorité chez les personnes âgées de 50 ans et plus.

 

Chez les femmes, le premier cancer le plus fréquent est celui du sein, et après celui du côlon.

Chez les hommes, le premier cancer le plus fréquent est celui de la prostate, du poumon et après celui du côlon.

 

43 000 personnes par an sont touchées.

Le cancer du côlon est responsable de plus de 18 000 décès par an.
Pourtant dépisté à temps, ce cancer se guérit dans 9 cas sur 10, aussi, il est primordial de rappeler l’importance de ce dépistage.

 

Comment se développe ce cancer ?

60 à 80 % des cancers colorectaux se développent à partir de polypes. Ces petites tumeurs très souvent bénignes s’invitent dans notre intestin. Certaines changent de nature avec le temps et peuvent devenir des cancers.

Les facteurs de risque du cancer du côlon sont moins bien connus. La consommation excessive de charcuterie et de viande rouge favoriserait la survenue de ce cancer. Le surpoids, l’obésité et la consommation excessive d’alcool multiplieraient également ces risques.  

Cependant, seul le dépistage précoce par le test immunologique permet de détecter précocement ces polypes. Il permet de les découvrir avant qu’ils ne se transforment en cancers. Ce test détecte également des cancers précoces.

Ce dépistage s'adresse aux personnes de 50 à 74 ans sans antécédents de maladie de l'intestin.

 

Comment se passe le dépistage ?

Si le Centre de dépistage des cancers  envoie une lettre d’invitation aux personnes âgées de 50 à 74 ans dans le département, c’est le  médecin traitant qui remettra un kit de dépistage à l’occasion d’une consultation. Il expliquera la marche à suivre …

Le test de dépistage se réalise à la maison. Il suffit d'un unique prélèvement de selle à placer dans un tube hermétique.
Les étiquettes d’indentification sont à coller sur le tube et la fiche.  De plus, il est indispensable de noter la date de réalisation sur la fiche et sur le tube.
Une fois le test réalisé, l’enveloppe T est à poster dans les 24 h, évitez de la poster un samedi ou la veille d’un jour férié.

Les résultats parviendront par courrier au domicile, ainsi qu’au médecin traitant sous 10 jours.

Attention !
7 à 8 % de tests sont non analysables, c’est-à-dire non valides pour plusieurs raisons : 
- anonymes (sans étiquette d’identification collée) ;
- sans date,
- ou s’ils arrivent après 6 jours au laboratoire d’analyse  (déposés dans la boite aux lettres la veille d’un week-end ou de jours fériés).
La date de validité du test est aussi à vérifier, car le médecin peut vous donner par mégarde un test périmé ou parce que vous avez conservé votre test trop longtemps sans le faire. Cette date de péremption se trouve sur le tube de prélèvement et sur l’enveloppe bleue qui contient le test.

Le saviez-vous ?
Le test de dépistage est proposé à l’ensemble des personnes éligibles lors d’un bilan de santé effectué au Centre d’Examens de Santé de Pau ou de Bayonne.


Une vidéo sur le mode d’emploi du test sur le site e-cancer.fr

Découvrez la vidéo sur le mode d’emploi du test
http://www.e-cancer.fr/Comprendre-prevenir-depister/Se-faire-depister/Depistage-du-cancer-colorectal/Le-test-immunologique-en-images

Quels sont les résultats de ce test de dépistage ?

En 2018, 42 546 tests de dépistage ont été réalisés, soit 41 % de participation.
4  %  des tests (1630) étaient positifs et donneront lieu à une coloscopie effectuée par un gastro-entérologue. La positivité d'un test ne veut pas dire cancer.
 
Dans près de 50% des cas, le gastro-entérologue détectera  un ou plusieurs polypes qu’il supprimera afin que ceux-ci ne dégénèrent pas en cancer.

Grâce au dépistage précoce par le test immunologique, près de 50 % d’adénomes (liaisons précancéreuses) sont  détectés dont 14 % d’adénomes de plus d’1 cm (hautement à risque) qui auraient pu dégénérer dans les mois qui suivent en cancer.
Le gastro-entérologue les supprimera lors de la coloscopie. Cela évite ainsi d’avoir recours à une chirurgie invasive et traumatisante pour le patient lorsqu’un cancer est détecté à un stade avancé.

Dans environ 5% des cas, une lésion plus grave sera détectée mais plus elle est dépistée tôt, plus les chances de guérison sont élevées.

Les cancers ne représentent que 5% des cas, mais dépistés tôt, 9 cancers sur 10 peuvent être guéris.

Le dépistage, un geste simple qui peut vous sauver la vie !